Saturday, February 7, 2009

Pourquoi je ne soutiens pas la lutte contre la réforme sur l'enseignement supérieur et la recherche

Certaines parties du projet sont bonnes, d'autres sont pires. L'objectif de tout le monde devrait être d'améliorer la qualité et l'efficacité de la recherche et l'enseignement supérieur en France, d'améliorer le projet, essayez de supprimer le mauvais éléments, peut-être présenter quelques nouvelles idées. Cependant, ce n'est pas ce qui se passe. L'objectif de la "mobilisation" semble être l'attaque frontale, sans aucune place pour un compromis. Pour de nombreux militants, l'objectif de la lutte n'est pas l'amélioration du projet, mais la protestation générale. Ils ne contestent pas le projet, mais la légitimité du gouvernement lui-même. Les actions ne permettent pas de débat, aucun compromis n'est permis. Les provocations infantiles sont lancés, ce qui rend toute réaction constructive par le gouvernement très difficile.

Je pense, par exemple, que la plus grande autonomie des universités est un pas dans une bonne direction. Il est absurde, quand tout (recrutement, salaires,...) est décidée par la bureaucratie anonyme, loin de tous les acteurs concernés. La conséquence est que personne n'est responsable de rien. Tout est décidé ailleurs, par quelqu'un d'autre, pour des raisons inconnues et opaque. Avec plus grande indépendance, il y aura une plus grande concurrence entre les acteurs. La concurrence sera réelle, car il sera fondé sur des résultats concrets. (Ne pas se tromper: il ya toujours une concurrence. La question est de savoir sur quelles qualités la concurrence est fondée. Dans le système actuel, la concurrence est fondée sur les procédures bureaucratiques et de mesures formelles.) La concurrence va certainement aboutir à la différenciation: il y aura de meilleures universités et qu'il y aura d'autres universités. Les meilleurs étudiants iront dans les lieux où ils pourront utiliser pleinement leurs capacités. Pire étudiants vont vers des lieux où ils seront en mesure de terminer leurs études.

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Les revendications raisonnables ont été prises en otage par les extrémistes professionnel. Les activistes sont de plus en plus une minorité, mais leurs demandes sont de plus en plus extrêmes.

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Je ne comprends pas une chose : Le blocage est clairement illégal. Il ya un droit pour une greve, mais pas un droit pour un blocage. Pourquoi la police ne réagit pas ? Pourquoi les bloqueurs et destructeurs ne sont pas jugés par la justice ?

Une majorité souffrent en raison d’une minorité d’extrémistes. Pourquoi l’Etat ne réagit pas ?

(AgoraVox)

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